Ils revaient des dimanches

7/10 ★ Voici la quatrième de couverture :

Pour la plupart des familles françaises, passées en trois générations de la paysannerie à l'université, le XXème siècle a été un formidable ascenseur social. L'histoire de ma famille maternelle est symbolique de cette évolution, et c'est pourquoi j'ai eu envie de la raconter.
Ce que nous sommes aujourd'hui, nous le devons au travail acharné, aux sacrifices, à l'obstination de nos aïeux, de nos parents qui ont lutté pour que leurs enfants, leurs petits-enfants, un jour, vivent mieux. Leur vie sur une terre que souvent ils ne possédaient pas était rude, difficile : ils rêvaient des dimanches pour prendre enfin un peu de repos, leur seule récompense avec le pain de chaque jour.
Nombreux seront ceux qui se reconnaîtront dans ces pages où s'exprime avant tout la gratitude.


Le deuxième roman donc, que je lis de cet auteur. Pourquoi le ciel est bleu était touchant de par sa véritable histoire, celui-ci l'est encore davantage. Nous suivons l'arrière grand-mère de l'auteur, Eugénie qui a eu un petit garçon qu'elle a été obligée de placer à l'âge de 12 ans dans une famille qui l'a énormément fait souffrir. Ce petit garçon, c'était Germain, le grand-père de l'auteur, en qui il a une reconnaissance éternelle pour le travail que cet homme a réalisé durant toute sa vie. Cette histoire nous prend aux tripes en effet car nous nous identifions à notre propre histoire. Mes propres arrières grands-parents maternels ont vécu ainsi et comme le dit justement l'auteur, c'était juste comme ça. On ne supporterait plus aujourd'hui leur condition. Le sol était en terre battue, il fallait aller chercher l'eau au puits en parcourant parfois plusieurs centaines de mètres plusieurs fois par jour, on vivait de ce que l'on produisait, potager, poulailler... Une seule âtre se chargeait de chauffer la maison. Les enfants chauffaient des pierres qu'ils mettaient dans leurs poches pour se réchauffer, pieds nus dans des sabots seulement fourrés de paille quand il neigeait... C'est une bien belle histoire que celle de ce Germain qui a vécu la guerre, en est revenu blessé et a dû supporter de voir y partir 20 ans après ses propres enfants. Beau roman.

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