La confusion des sentiments - de Stefan Zweig

6/10 Voici la quatrième de couverture :

Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. À dix-neuf ans, il a été fasciné par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide.

Freud a salué la finesse et la vérité avec lesquelles l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet.

Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvre du grand écrivain autrichien.

Je n'ai jamais lu aucun livre de Stefan Zweig. Honte à moi ! Je me suis donc servie d'une phrase prononcée par Nicolas Sarkozy (eh oui), complètement par hasard lors d'un bref interview il y a quelques mois. Il citait cette petite nouvelle en référence et l'avait trouvé particulièrement intéressant.

Bon. Par ailleurs, quelques proches ayant lu plusieurs livres de cet auteur si connu, m'avaient vivement recommandé de découvrir cet incontournable auteur. Je crois hélas que je n'ai pas choisi le meilleur. Je trouve que la traduction est mal restituée. J'ai mis un certain temps à le lire car je n'ai pas réussi à me laisser imprégner par son style. Seule la fin est absolument extraordinaire.

Il faut absolument se replacer intellectuellement dans les années 20, lorsque des thèmes comme celui qui est développé ici, étaient tout simplement tabous. Il était particulièrement osé et audacieux de développer ses idées sur un sujet aussi dérangeant, aussi peu reconnu et somme toute, interdit, sous peine de se faire cataloguer par la bourgeoisie littéraire de l'époque. Je reconnais que cette performance est à noter et que la façon dont l'intrigue - si tant est qu'on puisse réellement parler d'intrigue - est menée. On comprend beaucoup mieux la dureté des combats qui ont dû être menés durant le siècle dernier ! J'aimerais qu'une nouvelle traduction de cette œuvre soit proposée, je crois que je la relirai. À découvrir quoi qu'il en soit.

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