"Hiver arctique", Arnaldur Indridason
6/10 ★ Voici la quatrième de couverture :
Le corps d'un petit garçon était couché dans la neige lorsque la voiture d'Erlendur est arrivée au pied de l'immeuble de banlieue, en cette fin d'après-midi glaciale de Reykjavik. Il avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi froid.
Le commissaire Erlendur et son équipe n'ont aucun indice et vont explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante d'immigrés dans une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et manque de philosophie lorsque ses enfants s'obstinent à exiger de lui des explications sur sa vie qu'il n'a aucune envie de donner. La résolution surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses contemporains.
Dans cet impressionnant dernier roman, Indridason surprend en nous plongeant dans un monde à la Simenon. Il a reçu pour ce livre et pour la troisième fois le prix Clé de Verre du roman noir scandinave.
Dans cet impressionnant dernier roman, Indridason surprend en nous plongeant dans un monde à la Simenon. Il a reçu pour ce livre et pour la troisième fois le prix Clé de Verre du roman noir scandinave.
Comme je l'ai déjà dit, on se croirait dans une situation assez courante en France que l'on retrouve chez Vargas ou parfois chez Simenon, la similitude est frappante, mis à part cet hiver que nous ne connaîtrons heureusement pas... Un bon polar prenant, une façon bien plaisante d'aborder les faits qui vont nous faire découvrir avec stupeur l'origine de cet horrible crime. Une belle analyse du refus pour les islandais d'accueillir au sein de leur île des étrangers qu'ils ne supportent pas. Bravo. Belle réalisation.
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