"L homme est un grand faisan sur terre", Herta Muller

Roumanie.
Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin partout dans le village. Peut-être n'a-t-il pas tort. Les chants sont tristes, on voit la mort au fond des tasses, et chacun doit faire la putain pour vire, a fortiori pour émigrer. Windisch a beau livrer des sacs de farine, et payer, le passeport promis se fait toujours attendre. Sa fille Amélie e donne au milicien et au pasteur, dans le même but. Un jour, ils partiront par l'ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Plus tard, ils reviendront, un jour d'été, en visite, revêtus des vêtements qu'on porte à l'Ouest, de chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l'ornière de leur village, avec des objets de l'Ouest, signe de leur réussite sociale, et, "sur la joue de Windisch, une larme de verre".

Prix Nobel 2009. A priori, un roman qui se distingue. Il ne m'a pas interpelée. Ce livre est un très beau poème magnifiquement écrit, bien qu'en termes volontairement simples peut-être, qui transmets la souffrance d'un homme qui doit émigrer s'il veut continuer à vivre, tout simplement. Mais à quel prix ? Il est d'une tristesse ennuyeuse, je n'ai vraiment pas réussi à m'adapter au style, les personnages ne me plaisaient pas. Je n'ai pas aimé.  2/10 ★

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

V SALADE COMPLETE THON MAIS ASPERGES

V POULET CUIT DANS LA BRAISE

V GAMBA ET RISOTTO AUX ECREVISSES AVEC SA GELEE