"Peur noire" Harlan Coben

Mauvaise passe pour Myron Bolitar : au moment même où son agence bat de l'aile, ce coup de fil d'Emily Downing...

Un premier amour qui reprend contact n'est jamais très bon signe. D'autant qu'il y a treize ans, Emily n'a rien trouvé de mieux à faire que de le plaquer pour Greg, le rival détesté, l'homme qui a élevé, lui apprend aujourd'hui Emily, son propre fils, Jeremy... La nouvelle désarçonne Bolitar une seconde mais le remet vite en selle : Jeremy souffre d'une grave anémie qu'une greffe de moelle osseuse seule pourrait guérir. Et l'unique donneur compatible s'est évanoui dans la nature... Des pères, des fils, un journaliste plagiaire, un tueur en série, des tuiles en pagaille et des ardoises à régler... La course au donneur est lancée, et l'enjeu n'a rien d'une partie de base-ball...

On connaît Harlan Coben. Sa réputation n'est plus à faire. J'ai lu tous ses romans donc je suis toujours, a priori, contente de retrouver ses héros : Myron Bolitar et son inséparable Win, son associée Esperanza et l'énorme "Big Cindi". De plus, nous retrouvons son ancienne petite amie Emily, le roman pouvait sembler intéressant. Seulement voilà, l'histoire invraisemblable du journaliste plagiaire est extrêmement compliquée, les rebondissements n'en finissent plus, le coup de l'enfant que l'on découvre 13 ans après n'est pas très crédible, aucune émotion ne s'y associe. On tombe dans le petit polar juste bon à faire passer 3 heures de TGV quand on n'a vraiment rien d'autre à faire.

Je vais être honnête en spécifiant que certains passages font preuve d'humour, c'est un fait. Ce livre n'a pas été très... travaillé, si je peux me permettre. Et ne parlons pas du résumé de la 4ème de couverture (ci-dessus) que j'ai dû corriger car deux des phrases n'étaient pas grammaticalement correctes. C'est se moquer du monde, à mon humble avis.  4/10 ★

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