La piel que habito

Fiche de présentation du film :
La piel que habito
Un film espagnol de Pedro Almodovar, avec Antonio Banderas, Elena Anaya et Marisa Paredes
Genre : drame
Durée : 1h57 mn
Sortie en salles le 17 août 2011
Présentation en compétition du 64ème Festival International De Cannes 2011 - Prix Goya 2012 du cinéma espagnol

Résumé :
Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d'une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu'interne, dont est victime l'organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu'offre la thérapie cellulaire.

Outre les années de recherche et d'expérimentation, il faut aussi à Robert un cobaye, un complice et une absence totale de scrupules, ce dont il est totalement dénué. Marilia, la femme qui s'est occupée de Robert depuis sa naissance est sa plus fidèle complice. Quant au cobaye...

VOIR LA BANDE ANNONCE
 
Troublant. Déstabilisant. Le film est sorti en salles avec un "moins de 12 ans", je mettrai presque un "moins de 16 ans" tant le message est poignant. Je suis ressortie de cette expérience dans un état second. Les acteurs habitent leurs personnages, c'est le cas de le dire, ils nous font vivre un moment de cinéma hors du commun. On s'incline devant le génie d'Almodovar et à l'inverse, on le déteste de nous plonger dans un univers aussi démoniaque. Il me fait penser à Mercure d'Amélie Nothomb où l'on enferme un personnage contre son gré dans une image qui n'est pas la sienne.


En regardant le film, j'ai trouvé l'intervention du professeur plutôt malsaine, tant il intervenait de façon inacceptable sur sa patiente. Mais il faut dépasser ce moment de trouble intense et envisager avec recul la puissance d'un fou aussi dangereux lâché parmi nous.


J'ai retrouvé également cette gêne dans Côté jardins d'Alain Monnier où l'auteur nous fait plonger au sein d'une histoire si démoniaque qu'on hésite à poursuivre tant l'impossible horreur nous attaque de plein fouet.

Almodovar reste un personnage exceptionnel, je m'incline devant tant de puissance ! Pour cinéphiles aguerris. 7,5/10

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