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Affichage des articles du juin 27, 2010

"Tokyo blues" Barry Eisler

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Tokyo. Sa nuit, ses néons, ses bars à hôtesses et ses quartiers traditionnels qui résistent si péniblement à l'appétit insatiable d'une société corrompue. Pour un tueur à gages comme John Rain, contraint à la solitude, la ville est souvent sa seule amie. Malgré cet attachement, la prudence lui impose de disparaître : un dernier contrat, et cap sur le Brésil. Mais le passé resurgit toujours quand on veut s'en défaire le plus : Tatsu, ennemi d'hier devenu un ami, Harry, hacker ensorcelé par une fille trop belle pour lui, Midori, jolie pianiste en quête de vérité, et, bien sûr, la CIA et la mafia japonaise semblent s'être concertés pour obliger John à différer sa retraite. Pas question de partir avant l'exécution d'une dernière mission. Il va devoir affronter Murakami, un tueur particulièrement pervers, ainsi qu'un adversaire jusqu'alors inconnu : la peur... C'est la 1ère fois que je lis un roman de cet auteur. Sur les trois de

"Registre des morts" Patricia Cornwell

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À la morgue, tous les décès sont consignés au Registre des morts. Ce livre va bientôt revêtir une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu’elle s’installe à Charleston, en Caroline-du-Sud, pour y ouvrir, avec sa nièce Lucy et Pete Marino, un cabinet de médecine légale, elle pense commencer une nouvelle vie. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux, et on cherche visiblement à saboter son projet. C’est alors que va se produire une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu’une certaine patiente d’un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle-Angleterre. D’autres noms vont s’ajouter au Registre des morts, peut-être même celui de Kay… Il s'agit du énième roman de Patricia Cornwell mettant en scène son héros préféré, Kay Scarpetta. Ce n'est pas le meilleur, j'ai l'impression que l'auteur est fatiguée. L'ambia

"Elle s'appelait Sarah" Tatiana de Rosnay

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Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais. Elle s’appelait Sarah , c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation. Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays. Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus. Que d'éloges sur ce livre lorsque l'on lit les critiques ! À juste titre, ce roman est bouleversant, joue en effet sur la c