"Ce que le jour doit à la nuit" Yasmina Khadra

Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père.
Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s'appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance.

Mohamed Moulessehoul, ex-officier de l'armée algérienne a pris le pseudonyme féminin de Yasmina Khadra pendant une dizaine d'année car (dit-il) un militaire ne peut pas être romancier... Cet auteur brillant, ce type du Sahara, comme il se dénomme lui-même, réussit à nous transporter dans son histoire à travers des personnages hauts en couleur qui défendent les plus grandes valeurs humaines.
Meilleur livre de l'année 2008 par la revue "Lire", ce roman nous transporte dans une Algérie qui souffre et tente de survivre. L'écriture est fine et puissante, cette œuvre mérite largement sa traduction dans près de 40 pays, elle nous transporte véritablement. Je recommande ce merveilleux livre à tous les amateurs de grande littérature.  9/10 ★

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